La lutte contre l’exclusion, grâce à une meilleure connaissance de l’orthographe, est devenue une priorité pour la Faculté de Droit. En effet, de nombreux enseignants-chercheurs constatent une aggravation des défaillances en orthographe sur les copies des étudiants.
Cela entraîne, pour les étudiants, deux conséquences :
– La première est une sanction immédiate : l’enseignant correcteur est indisposé par ces fautes et minimise la note affectée au devoir rendu même si, techniquement, celui-ci se révèle satisfaisant.
– La seconde est une sanction différée mais peut-être plus dramatique, puisque les futurs employeurs de nos étudiants, rebutés par des lettres de motivations ou des C.V entachés de fautes ne retiendront pas leurs candidatures.
Pour lutter massivement et avec efficacité contre cette carence, un outil informatique est récemment apparu, appelé « projet Voltaire ».
Proposé aux étudiants de 2ème année de licence, ce dispositif se propose de permettre aux étudiants d’évaluer leurs défauts récurrents et d’y apporter une correction par des exercices appropriés.